Ces dernières années les services urbains se sont vus modifiés par l’arrivée de sites internet comme Uber ou encore Airbnb. Jusqu’à présent, ces entrepreneurs innovants du web ne rencontraient pas de problèmes particuliers venant troubler leur prospérité.
Cependant, elles ont pris une telle ampleur depuis ces derniers mois, que ces sites de partage se heurtent à de plus en plus de problèmes : poursuites, sanctions, durcissement du cadre réglementaire, etc…..
Présent notamment en France ou en Allemagne, le débat a aussi gagné les Etats-Unis. En Californie, par exemple, le procureur de San Francisco argumente son hostilité aux sites de partage en déplorant le manque de contrôle sur les chauffeurs d’Uber, pouvant être d’anciens criminels, engendrant une insécurité pour les consommateurs. A l’inverse, certains maires profitent de l’émergence de ces nouveaux modèles économiques, pour se présenter comme des villes innovantes, modernes. Ainsi, la ville d’Austin a souhaité faciliter la vie de sociétés telle que Uber, en allégeant certaines de leurs d’obligations ou encore en leur laissant l’opportunité de faire varier leurs tarifs en fonction de l’intensité de la demande.
Au plan juridique, ces nouveaux services, qui entrainent de nouvelles habitudes de comportement des consommateurs, soulèvent différentes problématiques : nécessité de faire évoluer le cadre législatif et réglementaire, appréhender les risques de concurrence déloyale envers des opérateurs de services plus traditionnels (vis-à-vis des taxis, de l’hôtellerie, de la restauration, etc.), renforcer la protection du consommateur pour ces nouveaux services….
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